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Dans une présentation ludique réconciliant Blockchain et humour, Nicolas Bacca nous a présenté une vision progressiste du traitement des blocks. En effet, il a offert à l’auditoire un tour d’horizon des enjeux, principalement sécuritaires, connexes au thème du minage. Arborant un tee-shirt au nom de son entreprise Ledger, à peine dissimulé sous sa veste cintrée, Nicolas BACCA nous ferait presque l’effet d’un marketer rigolo ayant trouvé l’opportunité de faire parler de son produit. Ce fût totalement l’inverse ! Bien que son discours s’appuie effectivement sur l’offre commerciale de Ledger, notre orateur nous en a offert une démonstration effective, imposant son exemple comme un levier pertinent parmi toutes les potentialités qui se révèlent aujourd’hui. Telle une introduction à la sécurité de demain, la conférence résumée ici nous a esquissé une passerelle entre monde physique et monde digital (rien que ça !).
“In Crypto we Trust” : Dans cette présentation nous allons aborder un certain nombre de problèmes de sécurité dans les systèmes blockchains actuels : bitcoin, ethereum, monero, etc.
« Un système extrêmement déficient » selon Nicolas Courtois car selon sa démonstration, « même la NSA ne fait plus confiance aux courbes elliptiques ». Sur le site betmoose.com, il a lancé un pari en Bitcoin, entre cynisme et curiosité de chercheur, sur le thème suivant : « la cryptographie de Bitcoin sera cassée en 2016 ». D’après lui, « le schéma de signature numérique de Bitcoin avec SHA256 + secp256k1 ECDSA sera brisé avant le 18 décembre 2016 par des chercheurs en cryptographie. Le résultat devra être divulgué ou publiquement démontré avant ou le 18 décembre 2016. Il devra être confirmé par au moins trois chercheurs indépendants diplômés d’un doctorat en cryptographie ».
Intervention de Simon Polrot sur le droit et les questions juridiques liées à la technologie blockchain dans le cadre de la journée organisée par la SIF à Télécom ParisTech – Blockchain : émergence d’une nouvelle forme de confiance numérique. La blockchain, comme le numérique et internet avant elle, bouleverse les frontières juridiques déjà posées, soulevant des problématiques liées à son poid juridique, sa véracité.
La compétition de minage pour mettre à jour le grand livre des comptes qu’est la Blockchain peut entraîner des incohérences transitoires communément appelées forks. La malveillance de certains utilisateurs qui chercheraient à exploiter cette compétition afin de dépenser plusieurs fois un même Bitcoin est connue sous le nom de double-dépense. Romaric Ludinard fait le point sur 3 propositions d’amélioration pour contrer toute possibilité de double-dépense ou de fork dans le cadre d’une conférence lors de la journée Blockchain organisée par la SIF à Télécom ParisTech.
Ricardo Pérez-Marco nous dispense une invitation à la Blockchain des plus fascinantes lors de la journée organisée par la SIF (Société Informatique de France) Blockchain : émergence d’une nouvelle forme de confiance numérique le 15 Novembre 2016 à Télécom ParisTech.
Alexis Collomb, directeur du département EFAB au CNAM, nous présente les différents cas d’usage de la blockchain dans la finance et dans l’assurance lors d’une conférence organisée par la SIF (Société Informatique de France) à Télécom ParisTech le 15 Novembre 2016.
Marie Cécile ESCANDE VARNIOL enseigne le droit du travail à l’université Lyon 2.
Elle a assisté à la journée Sharers&Workers le 14 janvier 2016 au Campus Fonderie de l’Image à Bagnolet près de Paris. Elle nous explique ici les nouvelles questions posées au droit du travail par le développement des plateformes numériques de l’économie collaborative.
Marion Gaschignard, juriste chez FO-Cadre nous fait part de sa vision tout à la fois critique et intéressée concernant la transition numérique et le monde du travail. Elle nous interpelle sur le temps non maîtrisé que nous consacrons aux activités salariées généré par l’hyper-connexion. Toujours joignable, toujours connecté. Dans les transport, en vacances, le soir, notre vie privée se fait peu à peu envahir sans que l’on ne s’en rende compte. Le burn-out est à l’affût et nombre de cadres ne parviennent plus à gérer leur sur-activité.
Pierre-Carl Langlais nous explique de l’intérieur comment Wikipédia se développe à partir d’un nouveau modèle de gouvernance décentralisée. La stimergie inspirée de l’organisation des insectes sociaux est une méthode de communication indirecte dans un environnement émergent auto-organisé (https://fr.wikipedia.org/wiki/Stigmergie).
Lors de la journée de rencontre autour de l’économie collaborative, organisée par le réseau Sharers & Workers, le 16 Janvier 2016 au Campus Fonderie de l’Image à Bagnolet, Laure Wagner, culture captain et porte parole de la startup Blablacar relate l’aventure entrepreneuriale de la licorne de Frédéric Mazella. Elle évoque la maturation d’un business model qui a eu du mal se trouver, les hésitations et finalement le pivot qui leur a permis de développer à la fois un service de qualité et une satisfaction des utilisateurs tout en assurant une réussite économique.
Le monde du travail est profondément bouleversé par les nouveaux paradigmes de l’économie collaborative. Les startuppers disruptifs de la nouvelle économie connaissent mal les acteurs institutionnels du monde du travail et ils n’appréhendent pas toujours dans leurs complexités les relations formelles de l’entreprise et des instances représentatives. D’un autre coté, les représentants syndicaux sont confrontés à de nouvelles formes de travail qu’ils ont du mal à cartographier où la création de valeur est externalisée dans un réseau protéiforme constitué d’indépendants auto-entrepreneurs, de particuliers générant des revenus complémentaires sans statuts, des salariés dans des tiers-lieux où les loisirs côtoient le travail dans une frontière pas toujours bien définie, etc. Ce terrain est un champ ouvert de recherche.