auteur Uval Noah Harari
éditeur Albin Michel
date de parution 2018
Domaine Transition numérique et impact sur notre société
mots clés Infotech, Biotech, Intelligence artificielle
Sujet
Comment notre société et notre individualité sont questionnées par le tsunami de révolution technologique qui engloutit nos certitudes et nous confronte à la quintessence de notre humanité.
Résumé
Table des matières
Introduction
Première partie — Le défi technologique
Deuxième partie — Le défi politique
Troisième partie — Désespoir et espoir
Quatrième partie — Vérité
Cinquième partie — Résilience
Introduction
Après les best seller Sapiens qui racontait l’histoire de l’homme et d’Homo deus qui nous projetait dans notre futur technologique, Noah Harari interroge avec 21 leçons pour le XXIe siècle notre présent.
Les grandes problématiques de notre temps sont abordées dans ce dernier opus de Noah Harari. L’ouvrage nous invite à la réflexion sur des sujets politiques et sociétaux qui sont d’ors et déjà fortement impactés par la technologie. Comment nous, individus de ce siècle, allons-nous interagir avec ce nouvel environnement digital et comment nous, groupes sociaux, allons-nous nous adapter aux nouveaux enjeux de la transition numérique. Ces questions s’adressent à notre intime émotionnel mais également à notre conception globale du monde et de nos valeurs éthiques.
Première partie — Le défi technologique
chapitre 1 - Désillusion
Nos sociétés sont bâties autour d’imaginaires collectifs qui cimentent notre identité et nous permettent de nous reconnaître dans une altérité de groupe. Ainsi la conscientisation du peuple s’est construit au fil des siècles autour des luttes contre l’oppression des tyrans. Ce grand récit libéral place au centre l’émancipation de l’individu dans un universalisme mondialisé qui s’épanouit dans un univers marchand libéralisé. Cette vision idéalisée s‘est imposée comme un modèle dominant partout dans le monde après la chute des communismes.
La fin de l’histoire n’étant qu’un leurre, Fukuyama eu tôt fait d’être démenti. Le monde en crise et les crises du monde loin d’être taries engloutirent les illusions. Des crises financières et krach boursiers aux velléités populistes d’un replis national protecteur, la perte de confiance a atteint le cœur de l’Occident libéral, Brexit et Trumpisme inclus.
La grande réinitialisation est en cours, le grand récit libéral agonise et la collapsologie augure de notre sombre avenir dans un monde fini. Notre existence même s’en trouve inquiété et pour le moins le sens de notre existence profondément questionné.
De l’éradication des moustiques à l’élimination des pensées
Les fondements de nos institutions politiques basés sur des constitutions libérales autant financières que juridiques sont mis en difficulté par l’évolution technologique foudroyante du numérique. Le Big Data, l‘Intelligence Artificielle, la Blockchain bouleversent des pans entier de l’économie mais plus encore, c’est la fusion des révolutions de l’infotech et de la biotech qui nous conduit vers un transhumanisme transformant radicalement la quintessence de nos êtres et la nature de notre civilisation.
Le phénix libéral
Orphelin de solution, rien ne se dessine pour remplacer avantageusement le récit libéral : ni l’illibéralisme occidental, ni l’économie de marché sous contrôle étatique à la Chinoise, ni l’islamisme radical nous projettent dans un futur désirable et crédible. La mélancolie s’empare de certains qui se réfugient dans des rêveries insulaires vouées à l’échec face au tsunami technologique qui engloutit nos illusions d’un vieux monde aux ressacs d’Atlantides qui ne saurait répondre aux défis écologiques .
Il nous appartient donc d’imaginer pour l’avenir d’un monde apaisé, un nouvel récit partagé
Chapitre 2 - Travail
Les machines remplacent traditionnellement la force physique, mécanique, de l’homme. Avec l’Intelligence Artificielle (IA), c’est la force cognitive qui est également remplacée. Sommes-nous à l’aube d’une grande transformation dans le monde du travail ?
Rien ne semble pouvoir échapper aux algorithmes artificiels, dans la mesure où il suffit aux ingénieurs de comprendre et copier nos propres comportements, qui sont eux-mêmes considérés par la science comme des algorithmes biochimiques.
C’est ainsi que les IA peuvent désormais faire preuve d’« intuition » et prédire les comportements d’autrui. Mais il y a plus. Les IA se connectent plus facilement et sont régulièrement mises à jour. Cela leur offre un avantage sur les humains..
Mozart dans la machine
L’art, comme les soins de proximité aux personnes, semble préservé de l’automation. Et c’est partiellement vrai, mais ne le sera pas indéfiniment.
La musique pourrait bien être la première à se transformer sous l’influence des IA : d’abord, en vous proposant des musiques existantes de façon toujours plus personnalisée, puis en vous proposant, pourquoi pas, des morceaux inédits composés rien que pour vous et vos états d’âme.
Nouveaux emplois ?
De nouveaux emplois se créent parallèlement à l’automatisation : pour la maintenance des machines, pour la recherche, etc. Des associations hommes-IA pourraient bien voir le jour un peu partout. Toutefois, il faudra souvent être très qualifié pour remplir ces fonctions.
Les personnes moins qualifiées auront des difficultés à se mettre à jour et, même si elles parviennent à acquérir les nouvelles compétences demandées, se retrouveront peut-être obsolètes à nouveau 10 ans plus tard. Le temps des emplois à vie semble derrière nous.
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