Le Campus Fonderie de l’Image vous invite à découvrir les dernières tendances fortes du numérique, celles d’aujourd’hui, celles de demain, et celles qui vont changer nos vies.
EN SAVOIR + / Le 23 octobre dernier, le co-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg avait réservé sa journée. Il avait rendez-vous au Congrès des Etats-Unis pour une audition publique (de près de sept heures) avec les parlementaires américains. Mark Zuckerberg était venu pour expliquer les contours et les enjeux du projet Libra, une cryptomonnaie que Facebook prévoit de lancer au niveau mondial dès l’année prochaine. Mais certains parlementaires souhaitaient interroger le P-DG du groupe Internet sur d’autres dossiers brûlants.
Parfois poussé dans ses derniers retranchements, Mark Zuckerberg a ainsi dû s’expliquer sur le scandale Cambridge Analytica, sur le rapport de Facebook à l’information, sur le sujet des “fakes news” bien sûr, mais aussi sur la question du “deepfake” (une technologie de synthèse d’images basée sur l’intelligence artificielle qui permet de superposer des images et des vidéos existantes sur d’autres images et/ou vidéos), ainsi que sur la politique de modération des contenus sur le réseau social et sur les conditions dans lesquelles ces contenus sont modérés. Un aspect jusqu’ici très largement occulté du fonctionnement de Facebook.
En cette rentrée 2019, Roger McNamee, un ex-conseiller de Mark Zuckerberg qui considère désormais que le groupe Internet est un ”danger pour la démocratie” publie “Facebook, la catastrophe annoncée”, un ouvrage où il livre un regard sombre sur l’évolution de la Silicon Valley et les pratiques de ses principaux dirigeants, loin de l’image que l’industrie de la tech souhaiterait communiquer.
EN SAVOIR + / Voitures autonomes, capteurs, robots livreurs, caméras, données cryptées… depuis 2017, Sidewlak Labs, une filiale d’Alphabet, la maison-mère de Google, travaille sur «Quayside», un quartier intelligent sur les bords du lac Ontario, à Toronto (Canada). source Le Temps
EN SAVOIR + / C’était l’un des fleurons les plus prometteurs du marché du coworking, cette nouvelle organisation du travail très prisée des freelances, des jeunes pousses, mais aussi des grands groupes (Salesforce, Microsoft, IBM…) qui aiment y dépêcher certains de leurs collaborateurs. Au début de l’année 2019, le groupe américain WeWork, soutenu par le conglomérat japonais Softbank à hauteur de 10 milliards de dollars*, était valorisé virtuellement à 47 milliards de dollars.
Il y a quelques semaines, porté par la personnalité atypique et charismatique de son co-fondateur Adam Neumann, The We Company, la maison mère de WeWork annonçait sa prochaine introduction en bourse dans l’espoir de lever quelques milliards de dollars supplémentaires auprès des petits actionnaires. Mais l’opération a dû être annulée, car l’examen des documents financiers de The We Company, inévitable exercice de transparence pour toute entreprise désirant entrer en bourse, a plongé les analystes et le marché au mieux dans une très grande perplexité, au pire dans une profonde inquiétude. Ce revirement emblématique pourrait rebattre les cartes et amener à s’interroger sur la nature, le bien-fondé et la pertinence de certains investissements dans l’industrie de la tech.
Adam Neumann, l’homme qui voulait “élever-la-conscience-du-monde”, a démissionné de ses fonctions de P-DG le 24 septembre dernier. Il devrait quitter l’entreprise avec un chèque de 1,7 milliard de dollars, tout droit sorti de la poche de Softbank, qui vient de prendre le contrôle de WeWork pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. (Sources / 20Minutes, Les Echos, Slate, L’Opinion)
*Notamment présent dans Alibaba, Uber et Slack (mais dans des dizaines d’acteurs de la tech et de l’économie Internet), Softbank est l’un des plus importants investisseurs de cette industrie.
EN SAVOIR + / D’après la première édition du baromètre du collectif Sista-BCG, depuis 2008, les startups fondées par des femmes n’ont reçu que 2% des investissements, alors qu’elles représentent plus de 5% du nombre total de startups en France. source Sista et Boston Consulting Group
“Je ne regarde jamais la TV. Je ne comprends pas le concept.” (Léna Situations, 806 000 abonnés sur YouTube). Entretien sur France Inter dans l’émission Instant M (VIDEO) / A partir de 07:18.
Youtubeurs, les risques du métier. Une série de 10 épisodes signés FranceTV Slash et disponible… sur YouTube. Se mettre en scène, se filmer, se monter, se diffuser : pour les Youtubeurs, gérer son image en permanence ne relève pas forcément de l’évidence. Entre la satisfaction de se créer une communauté de fidèles et les dérives du voyeurisme, il n’y a qu’un pas.
– Les youtubeurs sont plus chers que les instagrammeurs / Sur YouTube, le coût d’une publication d’un influenceur peut varier entre 3 000 et 70 000 euros, suivant la taille de sa communauté (de moins de 100 000 « abonnés » à plus de 7 millions), tandis qu’il varie de 1 000 à 50 000 euros sur Instagram (sur la même fourchette). Ces chiffres sont l’un des enseignements de l’étude «Quel budget investir dans l’influence marketing en 2019» reposant sur plus de 400 projets entrants de la plateforme spécialisée Kolsquare du 1er janvier au 1er mai 2019. La différence entre les plateformes peut s’expliquer notamment du fait de l’implication plus importante dans le processus créatif dans une vidéo Youtube que pour un post Instagram. Par comparaison, Snapchat et Twitter restent les réseaux sociaux les moins coûteux pour les marques, puisque pour une communauté de plus de 7 millions d’abonnés d’un influenceur, le budget peut avoisiner 20 000 euros. Le rapport précise toutefois de ne pas «généraliser» ces tarifs car chaque dispositif est unique. Les budgets des campagnes d’influence sont très variables en raison des types de rémunération et des tarifs d’un influenceur. Le rapport assure également que pour chaque euro investi dans une campagne, l’influence marketing permet d’en récupérer 5 ou 6 en moyenne. (Source Stratégies)
EN SAVOIR + / “Si les formations, se sont multipliées ces dernières années pour pallier le manque de développeurs, les recruteurs doivent toujours se plier en quatre… « Moins de 40 000 € par an, je n’accepte pas », prévient Nicolas Galiana. « Les entreprises proposent des avantages : partir en vacances quand on veut, un baby-foot… Ce qui plaît le plus, c’est le télétravail car on est autonome », souligne Tony Seng.” source Le Parisien
Les designers du groupe Internet vous livrent les références des 35 livres qui les ont les plus influencés. source Fast Compagny (en anglais)
EN SAVOIR + / “Désastre” pour les uns, “victoire” pour les autres : la directive sur les droits d’auteur divise les acteurs de l’industrie culturelle et ceux du numérique. Mais tous s’accordent sur le fait qu’elle change le visage du Web, dont la gratuité des contenus est un des fondements. (Source Le Monde).
EN SAVOIR + / Ou comment un projet de seconde zone est devenu l’un des langages de programmation les plus populaires au monde. Entretien (en anglais) avec Guido van Rossum, le créateur de Python, qui vient de prendre sa retraite… source Tech Republic En anglais..
EN SAVOIR + / Les deux créateurs de ce lecteur multimédia open-source ont, l’an dernier, été élevés au rang de chevaliers de l’Ordre national du mérite. VLC est le logiciel français le plus téléchargé au monde. Vous connaissez tous son logo. Et l’histoire de sa création est complètement folle. Voici comment a été créé le lecteur VLC ! source Konbini
EDWARD SNOWDEN, publie son autobiographie. Dans Mémoire vive, le lanceur d’alerte, qui a révélé le système de surveillance de masse instauré par les renseignements américains, raconte ce qui l’a conduit à sacrifier sa vie personnelle pour ses principes. Retrouvez l’entretien qu’il a récemment accordé à France Inter (VIDEO), ainsi que ce reportage de France 24, les “anges gardiens d’Edward Snowden” (VIDEO), consacré à ce groupe de réfugiés qui a aidé le lanceur d’alerte au moment de sa cavale.
FÉLIX TRÉGUER est chercheur associé au Centre Internet et Société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po. Il est membre fondateur de La Quadrature du Net, une association dédiée à la défense des libertés à l’ère numérique. Il publie L’Utopie déchue (Une contre-histoire d’Internet) chez Fayard. Alors qu’Internet a été à ses débuts perçu comme une technologie qui pourrait servir au développement de pratiques émancipatrices, il semble aujourd’hui être devenu un redoutable instrument des pouvoirs étatiques et économiques. Pour comprendre pourquoi le projet émancipateur longtemps associé à cette technologie a été tenu en échec, il faut replacer cette séquence dans une histoire longue : celle des conflits qui ont émergé chaque fois que de nouveaux moyens de communication ont été inventés.
YANN LE CUN, responsable de la recherche en intelligence artificielle (IA) de Facebook et professeur à New York University, Yann Le Cun a reçu le prix Turing 2019, équivalent du Nobel d’informatique. Il vient de publier “Quand le machine apprend” (Editions Odile Jacob), un livre retraçant son parcours et ses travaux.
KAI FU LEE, I.A. La Plus Grande Mutation de l’histoire : les spécialistes de l’intelligence artificielle s’arrachent ce livre depuis sa parution il y a quelques mois aux Etats Unis. Qui est le vainqueur de la grande bataille de l’IA ? C’est la question à laquelle l’auteur Kai Fu Lee s’attaque. Ce chercheur en IA a d’abord travaillé dans la Silicon Valley chez Microsoft puis Apple, avant de fonder en 2009 Sinovation Adventure, la société d’investissement dans l’IA la plus importante en Chine. Dans les deux premiers tiers du livre, Kai Fu Lee se livre à une démonstration passionnante et rigoureuse. Il liste les caractéristiques techniques et culturelles propres à la révolution de l’IA et explique comment la Chine est intrinsèquement vouée à la gagner.
MICHEL DESMURGET, le neuroscientifique publie La fabrique du crétin digital, les dangers des écrans pour nos enfants. Pour lui, la situation est déjà désespérée pour nos enfants. Les outils numériques entraînent des troubles de l’attention, du langage, des problèmes d’agressivité, de sommeil et d’échec scolaire. Ils affectent gravement le développement des enfants. Les parents sont en plein déni, souvent intoxiqués par des experts soumis à des conflits d’intérêt. (Source France Inter).
Un logiciel pour nettoyer sa boîte mail, se désabonner aux newsletters que l’on ne consulte plus et faire un petit geste pour la planète, c’est la promesse de Cleanfox. Depuis la création de Cleanfox, trois millions de personnes ont utilisé l’application pour nettoyer deux milliards de mails. Cela équivaut à une émission de 20 000 tonnes de CO2 par an. Source Le Parisien.
